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"Et la boucle boucle et la boucle", par Marion Zilio, 2020

Nicolas Boulard se glisse dans les arcanes administratifs, les cahiers des charges et les appellations d’origine contrôlées, afin de décrypter et de recoder les nomenclatures linéaires, tel un hacker contournant des systèmes verrouillés. Sa démarche protocolaire procède selon des critères d’investigation rigoureux, parfois zélés. Il en résulte un default setting de la pensée aboutissant, paradoxalement, à une mise à l’épreuve des règles et des normes qui régissent les instances de savoir et de pouvoir. Phagocytant les rouages du système, il produit de nouvelles formes et bifurcations qui révèlent le potentiel créatif de toutes choses.

Sa méthode pourrait être qualifiée d’en-cyclo-pédique, au sens où elle se fonde sur un dispositif de libération et d’articulation des contenus, et non d’accumulation des connaissances. Comprenons que son mode opératoire est celui de la « classe des hackers », ainsi que Mackensie Wark l’examine dans son Manifeste soit celle des inventeurs et des producteurs d’abstractions qui mettent en péril les systèmes clos des «vectorialistes» qui, eux, contiennent et enveloppent des territoires rentables, selon des principes limitatifs et mortifères. Ainsi Nicolas Boulard shoot-il les frontières par des opérations de transferts, de transformations ou de transplantations. Il télescope des langages épurés, géométriques et rationnels — où les références au design, à l’architecture ou au minimalisme abstrait sont légions —, avec des matières organiques ou ayant trait au régime du périssable, de la fermentation, de l’altération, en un mot du vivant.
 Quoi de mieux, dès lors, que d’investir le terrain familial et complexe de la vini-culture, dont il est légataire ? La boucle se boucle mais, par la même occasion, se trouve perturbée de l’intérieur. Le breuvage agit en effet comme un double révélateur. Il délie la parole des conventions sociales et offre une surface réfléchissante qui en fait, selon les mots de Eschyle, « le miroir de l’âme ». Non content de tromper et d’illusionner les sens mais aussi le sens, le vin révèle et creuse la faille dont l’âme et le réel ont besoin pour se manifester. Cuve mélancolique #2 d’après Alberto Giacometti en est l’expression un cube et un visage, un contenant et un contenu. Ivresse et tristesse. À l’intérieur de l’acier inoxydable du vin aigre vinaigre, dont Hildegard von Bingen estimait qu’il était un remède à la mélancolie.
Aussi n’est-ce pas un hasard si cette humeur atrabile s’invite obstinément dans ses œuvres. Elle, dont Dürer avait gravé la trame géométrique, est la parfaite alliée du saboteur. Elle est la contradiction qui nous hante, tout à la fois moteur et embrayeur de nos émotions refoulées. Elle est le principe de l’altération qui nous connecte à l’altérité, à l’autre de soi-même mais aussi au changement perpétuel. Elle est encore, selon le livre de Robert Burton Anatomie de la mélancolie (1621), ce point métabolique qui ressasse ce l’on ne digère pas, au sens propre comme figuré. Et la boucle se boucle, à nouveau. La réversibilité est à son comble, à l’image des mots forme et fromage qui partagent une même étymologie comme l’italien formaggio le rappelle. Ainsi peut-on concevoir, avec Nicolas Boulard, dans quelle mesure le contenant contient le contenu ici, un moule, une forme géométrique, dans lequel se produit un processus de trans-formation de la pâte fermentée.
Si sa démarche procède d’une méthode en-cyclo-pédique, c’est parce que les éléments qu’il mobilise ne sont jamais arrêtés ni fixés à une référence, comme l’est la bibliothèque du Cabinet mélancolique, mais toujours assemblés selon une combinaison sans fin. De sorte que les cycles et les répétitions ne sont que différences, tremblances, vibrances, nuances. Telle une tranche de mie de pain, son œuvre figure une coupe transversale dans l’épaisseur du temps.

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"Une cuisine spécifique", par Léa Bismuth, Cookbook'19, Montpellier, MO.CO., 2019

 

Mouche drosophile, pommes en suspension, bouteille retournée sur le coin d’une table, jeux de discorde, machines célibataires qui n’ont l’air de rien, fausses cuvées, vraies cuvées, plantations, brouettes, monceaux de terre, remorques de fortune reconverties en centres d’art, bulles de savon ou de vin, découpes de ciel et
de nuages, trajets au long cours, chocs et réparations… On pourrait poursuivre la liste, car il suffit de se promener dans le travail de Nicolas Boulard pour que les évidences poétiques fassent événement, à condition d’accepter de se laisser séduire par une forme de transgression des règles et des appellations, un renversement de tout ce qui est engoncé dans un système de normes que l’on ne questionne plus. Ainsi, le travail le plus marquant dans cette remise en question de l’héritage est réalisé à partir des pratiques viticoles que l’artiste connaît bien, étant lui-même fils de vignerons producteurs de Champagne. Il y va d’une révolte sophistiquée, d’une diversion face aux données initiales, a priori incontestables. L’artiste se fait faussaire, en 2007, avec des magnums de Romanée-Conti, cuvée 1946, millésime du vin si prestigieux qui n’a jamais existé, présenté en une pyramide de bouteilles. Mais, le rapport au vin est aussi un embrayeur d’écriture, par exemple dans le Journal de la route des vins d’Alsace (2004), où il s’agit de partir à la recherche des grands crus alsaciens tout en consignant les impressions du voyage, jalonné par une critique des dérives consuméristes, une distance ironique sur les savoir-faire, et le désir persistant d’une réinvention des goûts. Plus récemment, avec les Cuves mélancoliques (2016), le vin côtoie l’histoire de l’art : trois cuves en inox, polyèdres miroitants et rutilants, apparaissent dans l’espace de manière énigmatique jusqu’à ce que l’on en saisisse la référence à la gravure Melancolia de Dürer.
Quelque chose est crypté, et l’on en vient à se demander si le vin est triste. C’est aussi comme cela que nous pouvons passer du vin au fromage. Qu’est-ce que Specific Cheeses ? Une entreprise qui tient aussi bien de l’humour, de l’absurde existentiel, que de la posture disqualifiante. En un mot : le fromage sert à déranger la ligne, à déclasser les savoirs. Qu’elle prenne la forme de performances collectives ritualisées (où les confrères sont invités à une procession, munis de la dernière fournée de fromages inspirée de la géométrie de Sol LeWitt), ou de la parution de Fanzines (pour lesquels l’artiste demande aux contributeurs des indices de la présence fromagère dans tous les champs de la création humaine), la nébuleuse crémeuse et affinée devient alors l’agencement subversif et érotiques d’une forme informe. Dans le N°10 de Specific Cheeses, Picasso se retrouve à côté de Roland Barthes, Ed Ruscha à côté des compères Picabia et Duchamp, pendant que Pierrot
le Fou se taille une tranche d’emmental recouverte de tapenade. Il y va, ici, d’une forme de non-savoir prenant néanmoins la forme d’une encyclopédie impossible, machinerie infinie aux rouages multiples. La cuisine de l’artiste est décidément « spécifique », comme celle de Donald Judd et du Minimalisme, au sens de révélante, prenant en considération un contexte pluriel.
Derrière toutes les œuvres de Nicolas Boulard, une inquiétude persiste, comme une alerte ironique, un pas de côté pointant du doigt là où ça fait mal. C’est en cela que son positionnement est une écologie, manière d’ouvrir la géographie en adoptant une éthique subjective. Il s’agit d’arpenter des territoires, de décloisonner les pratiques et les gestes. Dans le livre Rhône (2017), on peut lire, comme un manifeste : « De l’art minimal brut tel que le définissait Erik Dietman. Des matériaux bruts, prélevés sur les lieux. Faire de l’art avec sa tête, avec ses pieds. Être. Le sens du lieu. Le là. Déplacer le lieu, être mobile et aller sur le terrain. Y aller ».

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Texte pour l'exposition "The Quiet Man", par Julie Crenn, Galerie Eva Meyer, 2018

À première vue, les œuvres de Nicolas Boulard s’inscrivent dans un héritage spécifique, celui de l’art minimal et de l’art conceptuel. Les formes sont géométriques, des cercles, des sphères, des polyèdres. L’artiste accorde une importance au vide, à l’espace, au temps et à la géométrie. Pourtant, en s’approchant de plus près, le regardeur perçoit d’autres informations, qui elles, sont issues du Vivant, du monde sensible. De la terre, du fromage, de l’eau, du vin sont combinés aux formes strictement géométriques. Nicolas Boulard procède à des prélèvements dans différents paysages pour opérer à des rencontres improbables. L’ensemble de sa démarche fonctionne ainsi, par la rencontre, l’assemblage des antipodes. Les œuvres traduisent alors une synthèse, une collision entre l’art minimal, l’art conceptuel, l’appropriationnisme, le land art, Dada, Fluxus et le surréalisme. De Donald Judd à Hamish Fulton, en passant par Jean Arp, Richard Long, Dan Flavin, Constantin Brancusi ou encore Joseph Kosuth, il s’empare des formes et des protocoles pour leur donner de nouvelles traductions.

La mobilité donne lieu à une relation entre son corps, le lieu dans lequel il s’inscrit et le processus plastique qui va rendre compte d’une expérience singulière. La méthode rencontre le sensible. Nicolas Boulard procède à des prélèvements d’eau pour donner la mesure de ses excursions, de ses dérives. Il rapporte à l’atelier un échantillon d’eau extraite du lac Léman. L’eau est présentée, telle quelle, entre deux plaques de verre encadrées. Au fil du temps et des conditions climatiques, elle évolue, des micro-organismes se développent, de la buée apparaît, un écosystème s’installe. À peine perceptible, elle forme une ligne, un horizon symbolique. L’œuvre constitue la première étape d’une série, où l’artiste s’emploie à récolter l’eau de paysages photographiés par Hiroshi Sugimoto. Nicolas Boulard part lui-même à la rencontre des paysages ou bien met en place des réseaux de coopération pour que les échantillons d’eaux lui parviennent. Les images originelles sont réduites à l’essentiel. L’eau devient un espace de projection. Il en est de même avec les œuvres formées de terre. Au mur, le diptyque intitulé Antipodes confronte deux cercles de bois recouverts de terre, l’une ocre, l’autre plus rousse. En étudiant la carte du monde, Nicolas Boulard établit des zones antipodiques. Il décide alors de travailler à partir d’une terre située dans la région de Cadix en Espagne, tandis que l’autre provient du Mont Roskill à Auckland en Nouvelle-Zélande. Les deux cercles contiennent non seulement la rencontre inattendue entre ces deux zones, mais aussi leurs géographies, leurs cultures, leurs paysages, leurs histoires. En ce sens, il applique la psychogéographie telle qu’elle est définie par Guy Debord : « On mesure les distances qui séparent effectivement deux régions d’une ville, et qui sont sans commune mesure avec ce qu’une vision approximative d’un plan pouvait faire croire. » [1]

Fils de viticulteurs, Nicolas Boulard est attaché au Vivant, aux paysages, aux gestes et aux sens. À travers ses œuvres il assemble des territoires pensés comme contradictoires, à commencer par l’exposition même, puisqu’elle porte le nom du pub voisin de la galerie Eva Meyer, The Quiet Man. Guy Debord et Robert Filliou l’accompagnent.



[1] Debord, Guy-Ernest. « La théorie de la dérive », in Les Lèvres nues n°9, décembre 1956.

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"The Cheese Museum", par Marie Chênel, 2015

"Ce magasin est un musée : Monsieur Palomar, en le visitant, 
comme au Louvre, sent derrière chaque objet exposé 
la présence de la civilisation qui lui a donné sa forme
 et qui, de lui, prend forme."
 

Italo Calvino, Monsieur Palomar, 1985

Depuis le début des années 2000, Nicolas Boulard développe une pratique artistique qui puise ses principales sources d’inspiration dans les produits des terroirs. En grand curieux voire fin connaisseur des multiples règles qui en encadrent la production et la commercialisation, les retournements et autres déplacements qu’il opère en les déjouant l’ont par exemple conduit à planter un vignoble bordelais en Alsace ou à contrefaire une cuvée de Romanée-Conti. Son travail pointe de fait des problématiques sociétales dont l’actualité ne se conjugue jamais au passé, telle que la définition d’un territoire, d’une identité et de ses limites. Si l’artiste cultive volontiers les incursions dans des domaines a priori étrangers à la culture artistique, son exploration de la viticulture ou, plus récemment, du monde des fromages, le renvoie régulièrement à des références majeures de l’art du XXe siècle dont nombre de ses œuvres se font écho.

Après avoir mêlé l’art et le vin en un ensemble d’œuvres pour le moins intelligentes et subversives, l’artiste a placé au centre de sa démarche l’intuition fulgurante d’un rapprochement possible entre les formes géométriques de l’art minimal et les formes des fromages les plus répandus sur les étals de nos marchés. En 2010, alors qu’il fait ses courses, Nicolas Boulard constate une troublante similitude entre un fromage de chèvre à pâte molle et croûte fleurie en forme de pyramide tronquée, le Valençay, et une œuvre de Sol LeWitt dont il vient d’observer la reproduction dans un catalogue d’exposition. C’est le point de départ de Specific Cheeses, projet à multiple dimensions par lequel il s’emploie notamment à réaliser avec des producteurs consentants plusieurs ensembles de fromages – à ce jour Chavignol, Brie de Meaux, Triple Cream, Emmental, Castelmagno – reprenant les 12 Forms Derived from a Cube d’une sérigraphie de Sol LeWitt (1982). Le projet est accompagné de la mise en place d’une Confrérie de membres et de la création d’un Fanzine, dont le troisième numéro vient d’être publié.

Bien que le travail de Nicolas Boulard ait déjà fait l’objet de premières propositions monographiques en institution – "The Rule of Cool" au Centre d’art de Clamart en 2013, "La Suspension d’Incroyance" au Frac Alsace, Sélestat en 2012 –, "The Cheese Museum" constitue sa première exposition personnelle dans un contexte de galerie. À l’instar du Monsieur Palomar d’Italo Calvino qui “regarde du dehors”, et fidèle à une attitude qui sous-tend l’ensemble de son travail, Boulard appréhende d’abord cet espace en testant les règles qui en régissent le fonctionnement. Transformée en une crémerie de choix, la galerie Laurent Mueller présente, avec "The Cheese Museum", une sélection d’œuvres récentes et pour partie inédites dont la réunion tisse un dialogue entre des formes géométriques et organiques, toutes d’inspiration fromagère.

"The Cheese Museum" offre ainsi au regard de son visiteur attentif un ensemble de “dessins-papiers-découpés” réalisés d’après nature – les Swiss Cheeses (2014) –, une peinture monumentale figurant une fine part de Mimolette (2014) dans la tradition abstraite américaine de l’Hard-edge painting, plusieurs Portions (2015) en volume disposées au sol, fragments de formes géométriques notamment inspirés des règles officielles de découpe des fromages, une colonne sans fin post-brancusienne de fromages de chèvre – Colonne Valençay (2014) – ou encore une sculpture suspendue au plafond, imposant Provolone (2015) nourri de l’intérêt de Nicolas Boulard pour les formes organiques et sensuelles de Jean Arp. Car les croisements avec de grandes figures de l’art moderne s’imposent. Partout présents, immédiatement perceptibles ou tendus en embuscade, ils sont en toutes circonstances infiniment savoureux, telle cette référence à la couverture du catalogue de l’exposition "First Papers of Surrealism" (1942) imaginée par Marcel Duchamp, et convoquée par l’artiste à propos de ses Swiss Cheeses (2014). Si le travail sur l’aléatoire constitue le premier plan de ces “dessins-papiers-découpés”, l’emplacement de chaque perforation étant déterminé par l’observation rigoureuse de tranches d’Emmental et reporté via une méthode de mise au carreau sur l’espace rectangulaire de la feuille de papier, on ne peut en effet s’empêcher de dresser le parallèle avec la couverture duchampienne et le commentaire qu’en a livré l’historien d’art suisse Stephan Hauser dans le Fanzine #1 du projet Specific Cheeses. On le sait, Marcel Duchamp fut farceur (1), adepte de jeux de mots à tiroirs, et les questions de trous, yeux et gaz soulevées par cette couverture ne nous étonneront pas outre mesure.

Comme le soulignait de manière salutaire Christophe Kihm dans The French Paradox (2), la première monographie de l’artiste parue en 2011, son projet, s’il peut prêter à sourire, est pourtant des plus sérieux. Une des forces décapantes de son travail, toujours très documenté, est d’ailleurs de pointer des thèmes de recherches concrets. À partir de l’observation de fromages et d’un ensemble de recherches sur l’origine étymologique commune des mots “forme” et “fromage”, Nicolas Boulard déploie ainsi une réflexion fondamentale sur les interrelations entre la forme et le contenu dans le champ de la sculpture.

1 Jean-Yves Jouannais, dans son ouvrage L’idiotie, art, vie, politique – méthode (éd. Beaux-Arts Magazine, 2003) souligne ainsi que “l’œuvre duchampienne prend racine dans le maelström de bouffonneries des arts incohérents, dans les rires gras de l’Almanach Vernot” (p.20). Exposition des Arts incohérents où, lors de l’édition de 1884, on pouvait d’ailleurs découvrir des sculptures en gruyère.


2 The French Paradox, 2011, éd. Analogues, Arles.

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Texte pour l'exposition "La suspension d’incroyance", par Olivier Grasser, Frac Alsace, 2012

 

Depuis une vingtaine d’années, Nicolas Boulard construit une œuvre plastique à la croisée de champs de savoir et de pratiques qui n’entretiennent d’ordinaire aucun rapport les uns avec les autres. Pour lui, l’art procède de l’assemblage, comme la plupart des vins. Le domaine de la gastronomie et de la viticulture sont ainsi le point de départ d’une investigation des modalités de la création. Nicolas Boulard interroge l’art à l’aune de sa connaissance approfondie des procédés viticoles. Et de manière réciproque, il bouscule les règles de la viticulture en lui tendant le miroir de l’art. Toute son œuvre mêle de manière hétérogène le vocabulaire et la grammaire artistiques à des emprunts à d’autres domaines. C’est un travail interdisciplinaire et « indiscipliné ».

Dans le travail de Nicolas Boulard, les citations sont fréquentes, en particulier de l’art minimal des années 70. L’ensemble d’œuvres intitulées Specific Cheeses interroge ainsi la question de la forme à partir de relations soulignées avec impertinence entre le fromage et l’art minimal. Mettant sur un même plan la production artistique et gastronomique, il questionne la nature et l’origine de la forme et l’échelle des valeurs qui lui sont attachées.

Dans un paysage de la création artistique où les artistes ont remis en cause les catégories traditionnelles, Nicolas Boulard se positionne avec une apparente légèreté encore plus en marge des pratiques reconnues, d’un point de vue formel et conceptuel. Il interroge l’art en tant que langage. Mais au-delà encore, il questionne notre rapport à des enjeux sociétaux comme le territoire et la durabilité. Son œuvre est d’une inconvenante mais nécessaire hétérogénéité, un encouragement à la désobéissance, contre le conformisme aveugle.


 

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