Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
GREEN ATTITUDE, 2017 Huile sur toile, 120x100 cm
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
ESPRIT BAUHAUS, 2015 Huile sur toile, 81x100 cm
FAUSSEMENT SOBRE, 2015 Huile sur toile, 73x100 cm
Still Life for Pets #3 - Vanité, 2023 Huile sur toile, 50 x 50 cm
Still Life for Pets #1, 2022 Huile sur toile, 50x70 cm
Still Life for Pets #2, 2022 Huile sur toile, 50x70 cm
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Versus #3, 2022 Stylo sur papier, 29,7 x 21 cm, Crayon graphite, fusain sur papier, 140 x 99 cm (Collection du Département des Bouches-du-Rhône)
Versus #3, 2022 Stylo sur papier, 29,7 x 21 cm, Crayon graphite, fusain sur papier, 140 x 99 cm (Collection du Département des Bouches-du-Rhône)
Vue d’exposition,« A dessin», Latelier, Sète, 2021, photo. ©Stéphanie Majoral
Esrevner, 2017 Crayon graphite sur le dos de papier arche, encadré, 66 x 86 cm
Esrevner, 2017 Crayon graphite sur le dos de papier arche, encadré, 66 x 86 cm
Esrevner, 2017 Crayon graphite sur le dos de papier arche, encadré, 66 x 86 cm
Esrevner, 2020 Crayon graphite sur le dos de papier arche, encadré, 66 x 86 cm
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
The Kings (Prototype), 2023 Impression 3D, Acrylique, Perles, Velours, 20 x 20 x 15,5 cm
The Kings, 2019-2023 Gouache sur papier encadré, 46,6 x 29,8 cm
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Camouflage de Femme Ninja, 2012-2020, Crayon graphite sur papier Arche, 158x70cm
Artiste au Travail 2023, Installation, fortune cookies, argile peints, tasse de café, table, lampe de bureau et chaise, dimensions variables
Artiste au Travail (détail), 2023, Installation, fortune cookies, argile peints, tasse de café, table, lampe de bureau et chaise, dimensions variables
Festin, 2019 - en cours Stylo à encre sur papier, 9cm x ∞ m
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Vue d’exposition, « Domestique», Château de Servières, Marseille, 2023, photo. ©Jean-Christophe Lett
Lady-Made - Fontaine, 2005, Textile brodé, 46 x 46 x 29 cm, Lettre A4
Lady-Made - Trébuchet, 2015, Laine, métal et bois, 19 x 50 x 13 cm
DREAMS #2, 2022 Huile sur ticket à gratter, aimants, encadré, 20 x 23,5 cm
DREAMS #2, 2022 Huile sur ticket à gratter, aimants, encadré, 20 x 23,5 cm
DREAMS #2, 2022, Huile sur ticket à gratter, aimants, encadré, 20 x 23,5 cm
DREAMS #2, 2022 Huile sur ticket à gratter, aimants, encadré, 20 x 23,5 cm
DREAMS #2, 2022 Huile sur ticket à gratter, aimants, encadré, 20 x 23,5 cm
Mayura Torii se laisse porter par un flottement d’incompréhension, une confusion des genres et des valeurs. Ce flottement et cette confusion, elle les enregistre, les construit, toujours au nom d’un sourire. Elle réinjecte du jeu, un déconnage subtile, dans l’aspect pontifiant du concept. En cela, elle demeure amusée et sceptique envers la surévaluation que fait l’occidental de la pensée performative. Elle ne se contente pas pour autant de rappeler qu’il y a des mondes autrement orientées et dont les hiérarchies sont autres. A partir d’une déstabilisation sans gravité, elle travaille des sensations de jouissance et d’étonnement propres au dépaysement. Chacune de ces œuvres nous restitue le trouble du passage, l’indécision du seuil, le frisson délicieux d’une petite frontière mentale à passer. Cette œuvre qui s’appuie sur le langage explore des sensations d’étrangeté et de présence plus ou moins décollée du réel.
Extract du texte «Fozami», Frédéric Valabrègue