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Jean-Baptiste Caron, Sur prends moi, 2017

miroir, metal, traitement anti-buée

mirror, metal, anti-fog treatment

3 x 32 x 20 x 1 cm

5 exemplaires / 5 copies

Jean-Baptiste Caron, Sur prends moi, 2017

1 500,00 €Prix
  • Dans SUR-PRENDS-MOI, Jean- Baptiste Caron invite le visiteur à souffler sur un le miroir triptyque pour faire apparaître une phrase en buée. Celle-ci se décompose en trois mots qui sont repartis sur les trois faces du miroir. Les différentes combinaisons d’inclinaisons créent un jeu de reflets. Les mots apparaissent et disparaissent, se répondent entre eux, formant ainsi plusieurs associations possibles. Le miroir dévoile son mystère, libre à chacun de s’y abandonner. Voici les différentes interprétations possibles à partir de ces 3 mots: sur prends moi / surprends-moi /prends-moi / sur moi / surprends.

    Les œuvres de Jean-Baptiste Caron nous offrent souvent un sentiment ambivalent. A chaque fois de légères perturbations alimentent notre imaginaire. On se retrouve – sans même s’en rendre compte – à évoluer dans un univers suspendu. Les déclencheurs de ce basculement proviennent de jeux avec la gravité, l’immatérialité, l’optique... Basculement alors qu’il semble délicat de se frayer un chemin. Des boules de béton sont ainsi coincées dans les alvéoles de sphères pourtant si transparentes ; nous expirons un peu de nous sans être happés par les miroirs ; la matière a été creusée sans avoir été transpercée... Si l’idée de passage est bien présente, il s’agit plus ici d’évoquer des circulations. Alors que nous butons sur les accès envisagés, notre regard et notre esprit bifurquent pour parcourir les mouvements interceptés par diverses matières. En captant ces différents mouvements (suspendu, dévié, sous- entendu, imprimé, figé, etc.) l’artiste nous donne à voir différents états qu’il s’agisse de transformation, de gravité, d’équilibre/déséquilibre, de presque rien. Jean-Baptiste Caron nous donne également à voir le Temps. Nous nous retrouvons à faire l’expérience du temps qui est, qui passe ou qui est passé.

    Plus d'info sur l'artiste

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    With SUR-PRENDS-MOI Jean-Baptiste Caron invites the visitor to blow on a triptych mirror to reveal a hazy sentence. This is broken down into three words which are distributed over the three sides of the mirror. The different combinations of inclinations create a play of reflections. Words appear and disappear, respond to each other, thus forming several possible associations. The mirror reveals its mystery, everyone is free to surrender to it. Here are the different possible interpretations from these 3 words: on take me / surprise me / take me / about me / surprise.

    Jean-Baptiste Caron’s works often provide us with ambivalent feelings. Each time, the slightest disturbance feeds our imagination. We find ourselves evolving in a suspended universe, without even realizing it. This shift comes from games with gravity, immateriality, optics... For instance, concrete balls are trapped in alveoli of transparent spheres; we exhale a little of ourselves without being caught into the mirrors; matter has been dug into without being pierced... If the idea of passage is present, it is more a question of highlighting circulation. As we stumble upon different means of access, our gaze and our mind bifurcate to browse the movements intercepted by various matters. By capturing various movements (suspension, deviation, implication, impression, fixation, etc.) the artist offers various different views on transformation, gravity, balance / imbalance, on hardly nothing. Jean-Baptiste Caron allows us to look at Time; we find ourselves experiencing the time that is, that passes or that has passed.

    More info about the artist

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