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Jean-Baptiste Caron, Carré noir sur fond blanc, 2010
poussières / dust
23 x 23 cm

unique

(socle et cadre vendus séparément / base and frame sold separately)

Jean-Baptiste Caron, Carré noir sur fond blanc, 2010

1 200,00 €Prix
  • « Malevich » de poussières réalisées à l’aide d’un s échoir à linge : un clin d’oeil aux mouvements russes fascinés par le progrès industriel avec le constructivisme et le dépouillement pictural proche de l’immatériel cher au Suprématisme.

    Les œuvres de Jean-Baptiste Caron nous offrent souvent un sentiment ambivalent. A chaque fois de légères perturbations alimentent notre imaginaire. On se retrouve – sans même s’en rendre compte – à évoluer dans un univers suspendu. Les déclencheurs de ce basculement proviennent de jeux avec la gravité, l’immatérialité, l’optique... Basculement alors qu’il semble délicat de se frayer un chemin. Des boules de béton sont ainsi coincées dans les alvéoles de sphères pourtant si transparentes ; nous expirons un peu de nous sans être happés par les miroirs ; la matière a été creusée sans avoir été transpercée... Si l’idée de passage est bien présente, il s’agit plus ici d’évoquer des circulations. Alors que nous butons sur les accès envisagés, notre regard et notre esprit bifurquent pour parcourir les mouvements interceptés par diverses matières. En captant ces différents mouvements (suspendu, dévié, sous- entendu, imprimé, figé, etc.) l’artiste nous donne à voir différents états qu’il s’agisse de transformation, de gravité, d’équilibre/déséquilibre, de presque rien. Jean-Baptiste Caron nous donne également à voir le Temps. Nous nous retrouvons à faire l’expérience du temps qui est, qui passe ou qui est passé.

    Plus d'info sur l'artiste

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    « Malevitch » of musts made using a drying machine: a winch to Russian mouvements facinated by industrial progress with Constructivism, and the pictorial skinning close tôt the immatériel dear to Suprematism.

    Jean-Baptiste Caron’s works often provide us with ambivalent feelings. Each time, the slightest disturbance feeds our imagination. We find ourselves evolving in a suspended universe, without even realizing it. This shift comes from games with gravity, immateriality, optics... For instance, concrete balls are trapped in alveoli of transparent spheres; we exhale a little of ourselves without being caught into the mirrors; matter has been dug into without being pierced... If the idea of passage is present, it is more a question of highlighting circulation. As we stumble upon different means of access, our gaze and our mind bifurcate to browse the movements intercepted by various matters. By capturing various movements (suspension, deviation, implication, impression, fixation, etc.) the artist offers various different views on transformation, gravity, balance / imbalance, on hardly nothing. Jean-Baptiste Caron allows us to look at Time; we find ourselves experiencing the time that is, that passes or that has passed.

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