
Vue de l'exposition "Bleen", 2024, 22,48 m², Romainville

(détail) Seed 478, 2024 Impression digitale sur tissu polyester, matelassage, 164 x 153 cm

Vue de l'exposition "Bleen", 2024, 22,48 m², Romainville

Seed 790, 2024 Impression digitale sur tissu polyester, matelassage 164 x 146 cm

Switch, 2022, performance en deux volets de 40 minutes environ, production La Gaîté Lyrique En collaboration avec la créatrice ASMR Behind The Moons

Je te relaxe en touchant des œuvres, 2021, vidéo, son binaural, 44'41", production du Studio 13/16 - Centre Pompidou En collaboration avec la créatrice ASMR Behind The Moons

Les circulations impures, 2020-2021, affiche, 70 x 100 cm Design graphique : Léna Araguas et Alaric Garnier

Série Art and Sneakers, 2018 - en cours, #39 Alexander Rodtchenko, Affiche constructiviste, 1923 / Adidas Yung 1 Shoes Red Navy

Odyssée (Aurélien), 2019 vidéo, HD, 9/16, 3'56''

Monologue (Aurélien), 2019, vidéo, HD, 9/16, 5'47''

Swipe Dream #5, 2019, tirage fine art, châssis, 25,3 x 45 cm

Troll #6, 2019, masque en tissu, chaînette, 38 x 46,5 cm

Net (Pandinus Dictator), 2016, série de cinq, téléphones portables, images trouvées en ligne, 20 x 27 cm chacun

Vue de l'exposition "Unamed Feelings", 2017, Galerie 22,48m², Paris

Seizure (Pandinus Dictator), 2016, Photographie, tirage pigmentaire, 24 x 30 cm

Fulgur (Pandinus Dictator), 2016, Photographie, tirage pigmentaire, 29,4 x 35,2 cm

Just The Fact Nothing But The Fact, 2016-2017, Vidéo HD, 10'26''

Black Armor, 2017, Installation, 13 éléments de carénage en plastique ABS, 180 x 160 cm

Vue de l'exposition "Unamed Feelings", 2017, Galerie 22,48m²

Embedded Files, 2015 - 2017, installation, 12 blocs de paraffine, images et objets trouvés, boîte à lumière, étagère en plexiglas, vidéo HD, 48'56''. Vidéo en collaboration avec le Youtuber Rikita ASMR.

✨ Unboxing + tapping + whisper ✨ with Rikita ASMR, (Embedded Files), 2017, vidéo HD, casque, système de son binaural, 48'56''

Blue Skin (détail), 2017, impression pigmentaire sur papier fine art, 160 cm x 30 cm

Deux Visions, Série de diptyques, pages du livre La France de Depardon, captures d'écran de Google Street View, 30,5 x 21,8 cm chaque diptyque

Deux Visions, Série de diptyques, depuis 2012, pages du livre "La France de Depardon", captures d’écran de Google Street View, 30,5 x 21,8 cm chaque

Les vagues, 2015, puzzle, bois, 41,5 x 29 x 1,8 cm

Les Otages, 2014, installation vidéo, écrans de 15 pouces, légendes, dimensions variables

Claire Blandin, 2014, impression numérique, écouteurs, lecteurs mp3, bande sonore, dimensions variables

Trucage, 2014, Livre (Philippe Vasset, Exemplaire de démonstration, Fayard, 2003), Ipod, papier Rhodoïd, peinture verte, 32 x 29,7 cm

Masques anti-regard, 2014, plastique, film dépoli, étagère en bois, 80 x 20 x 11 cm

Written in flesh, 2014, série d'impressions numériques, images trouvées, dimensions variables

Sans titre (La Tour de Babel) détail, 2013, puzzle, bois, 3136 pièces, 56 x 46 cm

L'homme qui dormait dans un livre, 2013, nom de domaine, programme, images trouvées

A l’œil nu, 2012, graphite sur papier, aluminium, 120 x 141 cm

Les matrices (une archéologie du web), 2012, cire, cloche en plexiglass, 31,7 x 23,2 x 4,5 cm

L'explication du monde, 2012, site web www.lexplicationdumonde.net, gifs animés trouvés, puzzle, bois, 117 pièces, 28,7 x 16,8 cm

Venezzia_biennial_jn_3.jpg, 2011, classeur, captures d'écran imprimées, posters, vidéo 15', dimensions variables. Vue de l'exposition "Falling Pictures", 2011, Galerie 22,48m²

300 avatars par défaut, 2011, vidéo d'animation en boucle, Ipod

Au creux de nos mains, 2011, installation vidéo

Autoportrait de la lampe, 2010, installation, lampe, impression jet d'encre, 21 x 29,7 cm

Falling Pictures, 2010, site internet, nom de domaine
Caroline Delieutraz use de matériaux présents en abondance dans notre société de l’information : les images et autres données qui, sans état d’âme, circulent dans le flux des réseaux électroniques mondiaux. L’origine de ces données, leurs conditions d’apparition dans l’espace public – Internet compris –, leur exploitation, leurs transformations et réutilisations successives, leur mort et leur renaissance sont au centre de son travail. Au quotidien, Caroline Delieutraz collecte toutes sortes de matériaux disponibles sur la toile, pour les manipuler et occuper, à sa manière, ce monde volatile en perpétuel mouvement. Si elle perpétue ce qui pourrait s’apparenter à l’effacement de l' « original », notion toute relative dans le monde du copié-collé, il ne s’agit pas non plus de nier l’origine des données et le travail fait par d’autres. Au contraire, la provenance directe des images fait partie intégrante, signifiante, de l’œuvre. Extrayant les informations des dispositifs dans lesquels elle les trouve, Caroline Delieutraz crée des déplacements et des reconfigurations qui visent à remettre en cause l’autorité de ces images, devenues si familières qu’elles s’imposent à nous comme des évidences. Au sein d’une démarche qui saute sans arrêt du monde dit « virtuel » au monde dit « réel », les diverses formes du travail de Caroline Delieutraz apparaissent comme autant de véhicules, numériques et analogiques, de ces éléments mystérieusement hybrides que sont les données.
Géraldine Miquelot
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