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Paola Ciarska, Sans titre (Gynécée, #2), 2022

Gouache sur carton 

Gouache on board

12.5 x 12.5 cm

4.9 x 4.9 inches

unique

Paola Ciarska, Sans titre (Gynécée, #2), 2022

1 300,00 €Prix
  • Mot provenant du grec ancien, gynécée est une zone de l’habitat grec et romain consacrée aux femmes. Dans cet endroit, la femme mariée de la maison pouvait rejoindre les femmes esclaves ou les femmes non-mariées la nuit lorsqu’elle ne rejoignait pas son mari au lit. Les femmes passaient la plupart de leur temps dans cette zone, afin qu’elles n’aient aucun contact direct avec la rue.
    Au Moyen Âge, le mot gynécée servait à designer l’atelier où travaillaient les vassales ou les serves, généralement sous la direction de la « dame ».


    Avec ironie, on pourrait alors imaginer que cette « dame » soit l’artiste, Paola Ciarska, qui avec son pinceau, crée des espaces clos dans lesquels un fourmillement de petites femmes, souvent en bikini ou nues et dans leur intimité, occupent leur temps dans une grande variété d’activités de récréation, de plaisir ou de distraction.
    Elles se lavent ou prennent un bain chaud, jouent à des jeux de société, dansent, fument, font l’amour, regardent la télé ou leurs tablettes, se regardent dans un miroir, se maquillent, se font un masque de beauté, se peignent les ongles, pratiquent du sport, se font des massages entre elles, font du yoga, se prennent en photo, se dédient à la peinture au chevalet, cuisinent ou prennent leur repas, font parfois des actions plus extravagantes comme rejouer la scène de la création du monde d’Adam et Ève dans une sorte de supermarché où on peut acheter la pomme du péché produite en série...

     

    Pour sa première exposition personnelle à 22,48 m2, Paola Ciarska décide de réduire encore d’un cran l’échelle de ses peintures à la gouache de forme hexagonale qui peuvent désormais tenir dans le creux d’une main.
    La pratique régulière de la miniature dans son travail et le souci du détail nous incitent à prêter une attention plus minutieuse, comme pour ne pas dévoiler trop vite au spectateur l’intimité des histoires de ces femmes et pour titiller notre curiosité ou même notre côté voyeuriste…

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    The word gynécée, comes from ancient Greek, and it defines an area of Greek and Roman habitats especially dedicated to women. In this place, the married woman of the house could join the female slaves and servants as well as the unmarried women at night if they’d choose to not to join her husband in the marital bed. Women would spend most of their time in this area so that they had no direct contact with the street.
    In the Middle Ages, the word
    gynécée was then used to categorize the area where the vassals and servants worked, usually under the direction of the «lady» of the house.

    Ironically, we could imagine that this «lady» is the artist, Paola Ciarska, who, with her brush creates enclosed spaces in which a swarm of small women, often in bikini or naked in their intimacy, spending their time with a wide variety of recreational, pleasure or entertaining activities.
    The women in the paintings shower or take a hot bath, play board games, dance, smoke, make love, watch TV or their tablets, look in a mirror, do their make-up, apply beauty masks, paint their nails, practice sports, massage each other, do yoga, take pictures, dedicate themselves to painting, cook or eat, and sometimes do more extravagant activities such as replaying the mythical scene of the world’s Creation of Adam and Eve in a kind of supermarket where you can buy the mass produced sinful apple.

    For her first solo exhibition at 22.48 m2, Paola Ciarska decides to reduce even more the scale of her hexagonal gouache paintings, which can now fit in the palm of a hand.The regular practice of the miniature in her work and the attention to details encourage us to pay closer attention, as if not to reveal too quickly to the viewer the intimacy of these women’s stories and to arouse our curiosity or even tap into our voyeuristic side.

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