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Claudia Larcher, Ornament is crime (Série / series Urban Landscapes), 2018

Photographie imprimée, 40 x 61 cm / photo print, 15.7 x 24 inches

Édition de 5 / edition of 5  (non encadré / not framed)

avec l'application smartphone Artivive : Habitat (ornament is crime), 2018 (extrait) vidéo, 48 sec / with Artivive application: Habitat (ornament is crime), 2018 (excerpt) video, 48 sec

Claudia Larcher, Ornament is crime (Série / series Urban Landscapes), 2018

500,00 €Prix
  • Le parcours de Claudia Larcher se démarque par une pratique polymorphe et complexe, qui se confronte sans hésitation aux modèles et aux histoires de l’art. Dans un contexte marqué par la course à l’originalité « post-médium », elle fait preuve de courage en instaurant un dialogue constructif entre ses œuvres et les éléments fondamentaux de la transmédialité, qu’elle lit, justement, à partir de son apparition, qui date du début du XXe siècle, et dont elle maîtrise avec intelligence les règles et les enjeux. Aborder son travail signifie donc s’immerger – avec un certain plaisir – dans une constellation conceptuelle qui a contribué à la définition des « modernismes » et à la formulation des postulats des avant-gardes historiques. L’artiste semble flirter avec des vocabulaires formels qui se veulent reconnaissables et qui entraînent le spectateur dans une nouvelle expérience de leur application.

    Formée à l’Universität für angewandte Kunst de Vienne, Claudia Larcher est à l’aise avec une multiplicité de formats et de techniques qui complexifient, sans le rendre pédant, son cheminement artistique. Il s’agit d’une approche « matérialiste » de l’art, qui évoque les théories de Richard Sennett sur l’artisanat et sur la nécessité de sa réhabilitation dans la société contemporaine (1). Loin d’entendre le mot artisanat comme un retour à des techniques ancestrales, le sociologue américain propose plutôt la formulation d’une sorte d’idéal-type qui s’applique aussi bien au programmateur informatique ou au médecin qu’à l’artiste. Ainsi compris, il devient presque une posture poétique, que Claudia Larcher assume dans son travail et ce à partir de ses toutes premières expériences.

    (1) Richard Sennet, « Ce que sait la main. La culture de l’artisanat », Paris, Albin Michel, 2010.

    (Alessandro Gallicchio, extrait de « Promener les “Modernes” dans les coulisses de la scène », à paraître dans Verena Konrad (dir.), "Claudia Larcher - Rooms", Berlin, De Gruyter, 2019)

    Plus d'infos sur l'artiste

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    Claudia Larcher’s career delineates a complex, polymorphic practice that confronts particular models and histories of art. In a context marked by the movement towards post-medium originality, she makes clear the bravery of instigating a constructive dialogue between her work and the fundamental elements of transmediality. Larcher justly situates the beginning of post-medium art at the start of the twentieth century and she masters establishing this dialogue both with knowledge of the rules and the challenges of doing so. To engage her work means to immerse oneself in a conceptual constellation important to the definition of “modernisms” and to the development of the historical avant- garde’s propositions. As an artist, Larcher seems to flirt with formal vocabularies that want to be recognized and that seduce the spectator through a new experience with them. Having studied at the University of Applied Arts Vienna, Larcher is at ease with a multiplicity of formats and techniques which complicate her artistic trajectory without becoming pedantic.

    Her work deals with a materialist approach that evokes Richard Sennett’s theories on craftsmanship and on the necessity to rehabilitate its function in contemporary society (1). Far from understanding the word “craft” as a return to ancestral techniques, the American sociologist proposed the development of a kind of craftsperson that works more like an information programmer or a doctor than an artist. This craftsperson becomes almost a poetic posture that Larcher assumes in her work and helps inform one’s initial encounters with it.

    (1) Richard Sennet, «The Craftsmen», 2008

    (Alessandro Gallicchio, excerpt of « Promener les “Modernes” dans les coulisses de la scène », translated by Wendy Tronrud, to be published in Verena Konrad (dir.), "Claudia Larcher - Rooms", Berlin, De Gruyter, 2019)

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