Claudia Larcher, Mies, 2016
impression numérique sur polyester / digital print on canvas
Dimensions variables / variable dimensions
350 € / m
Claudia Larcher, Mies, 2016
Dans MIES Claudia Larcher joue avec les effets spatiaux et optiques. Elle superpose des structures de façade, des cages d’escalier et d’autres éléments structurels de l’architecture moderniste de Ludwig Mies van der Rohe, le tissu servant à la fois de support et de matière première pour le montage. Ici, la rigueur de l’architecture bâtie rencontre l’élasticité des textiles. Ainsi, les éléments individuels apparaissent ondulés et déformés ou comme s’ils étaient en train de se désintégrer.
Le parcours artistique de Claudia Larcher se démarque par une pratique polymorphe et complexe, qui se confronte sans hésitation aux modèles et aux histoires de l’art. La pratique de cette artiste génère un «continuum» de l’espace et du temps qui n’existe pas véritablement dans la réalité. Dans ses vidéos comme dans ses collages, elle reconstitue ainsi le regard errant sur de véritables surfaces architecturales, faisant de son œuvre une indication de la technique de l’allégorie. Son travail d’assemblage, de collage et sa méthode d’échantillonnage se réfèrent à un thème important dans le postmodernisme, où il devient impossible de distinguer l’original et la copie, le modèle et la réplique, la réalité et l’imagination. Les œuvres de cette artiste révèlent la redondance, la nature encore fragmentaire de la documentation et de la représentation de la réalité.
---
In MIES Claudia Larcher plays with spatial and optical effects. She layers façade structures, stairwells and other structural elements from Ludwig Mies van der Rohe’ modernist architecture over one another, whereby fabric serves as both support and raw material for montage. The rigor of built architecture meets the elasticity of textiles, causing individual elements to appear wavy and distorted or as if in the process of disintegrating.
Claudia Larcher’s artistic journey is characterized by a polymorphous and complex practice, confronting with models that punctuate art history. Claudia Larcher’s works generates a «continuum» of space and time that does not exist in reality. In her videos and in her collages, she reconstructs a wandering gaze on real architectural surfaces, making her work an indication of the technique of allegory. Her assembling and sampling work refers to an important theme in postmodernism: the impossibility to distinguish between original and copy, model and replica, reality and imagination. The works of Claudia Larcher reveal the redundancy, but also the fragmentary nature of the documentation and the representation of reality.