VOLET I

Vue d'exposition

Vue d'exposition

Une poire jaune, 2025 Huile sur toile 54,5 x 46 cm

Vue d'exposition

Airbag, 2025 Photographie, huile sur bois, plâtre 40 x 50 cm

Vue d'exposition

Steve's job, 2025 Huile sur toile 130 x 160 cm

Steve's job, 2025 Huile sur toile 130 x 160 cm

Vue d'exposition

The office, 2025 Huile sur toile 80 x 116 cm

Vue d'exposition

Une pomme verte, 2025 Huile sur bois 40 x 46 cm

Vue d'exposition

Trois bouteilles, 2024 Huile sur bois 30 x 40 cm

Une coupe de quatre fruits, 2025 Huile sur toile 60 x 80 cm

Vue d'exposition
VOLET II

Vue d'exposition

Vue d'exposition

Bananes #2, 2022 Huile sur toile 130 x 160 cm

Bananes #1, 2022 Huile sur toile 130 x 160 cm

Bananes #1 (détail), 2022 Huile sur toile 130 x 160 cm

Bananes #2 (détail), 2022 Huile sur toile 130 x 160 cm

Vue d'exposition

Une mangue, 2025 Huile sur toile 120 x 130 cm

Une mangue (détail), 2025 Huile sur toile 120 x 130 cm

Vue d'exposition

Coupe de fruits, 2023 Huile sur toile 80 x 80 cm

Coupe de fruits, 2023 Huile sur toile 80 x 80 cm

Quatre pommes vertes, 2025 Huile sur toile 80 x 116 cm

Quatre pommes vertes, 2025 Huile sur toile 80 x 116 cm

Vue d'exposition

Ford, 2025 Huile sur toile 72 x 93 cm
#90
Étienne François
Natures fragmentées
Exposition personnelle au Studio
09/11 – 07/02/2026
VOLET I : 09/11/2025 - 05/12/2025
VOLET II : 06/12/2025 - 20/12/2025
VOLET III : 11/01/2026 - 07/02/2026
Pour sa première exposition à la galerie 22,48 m², Étienne François investit le Studio avec une sélection de peintures récentes, réunies sous le titre Natures fragmentées.
À travers ce corpus, l’artiste poursuit son exploration des formes et des images qui hantent l’histoire de la peinture. S’il emprunte volontiers à la tradition du genre, Étienne François en déplace les codes pour en révéler la vitalité contemporaine. Ses œuvres naissent de souvenirs, de notes visuelles, de fragments d’images intériorisées puis réinventées. Rien n’est directement cité : tout est filtré, recomposé, déplacé. Le motif devient alors un terrain d’expérimentation où l’artiste interroge la persistance des formes et la mémoire du regard.
Dans ces compositions où se mêlent objets, végétaux, fragments d’architectures ou éclats de lumière, le réel semble vaciller. Les repères temporels se brouillent, les espaces se plient, les couleurs explosent — du vert tendre au rose vif, en passant par des teintes acidulées qui défient toute nostalgie. La peinture s’y fait à la fois observation et dérive, comme si le temps du tableau contenait plusieurs moments à la fois : celui du souvenir, du geste, et de la matière.
Chez Étienne François, le tableau ne cherche pas la perfection d’une image arrêtée, mais la trace d’un processus. On y perçoit les hésitations, les reprises, les repentirs qui nourrissent l’image finale — autant de signes d’un regard en mouvement. Dans cette oscillation entre mémoire et invention, l’artiste redonne au genre de la nature morte une tension presque métaphysique : celle d’un monde où tout persiste un instant avant de s’effacer.
