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#31

Claudia Larcher

SCENES

Exposition personnelle

Texte par un collectif d’auteurs, Claudia Larcher, Baumeister, ORF Vorarlberg, 2013, extrait par Ines Gebetsroither

14/11/2014 -20/12/2014

Pour sa deuxième exposition au sein de la Galerie 22,48 m², l'artiste autrichienne Claudia Larcher propose une œuvre artistique en lien direct avec l'architecture : elle donne à voir une nouvelle série de collages et d'objets faisant référence aux magazines français d'architecture et prenant la même forme que son ancienne série Baumeister.


La variété des travaux est présentée de façon inhabituelle : inspirée par Kurt Schwitters Merzbau et le travail de "Wiener Werkstätte", elle transforme le lieu en un Gesamtkunstwerk, l’espace devenant une œuvre d’art totale, en intégrant les murs, le sol et le plafond.


A travers SCENES, elle utilise ainsi la surface de la galerie - dont la vitrine - tel un décor de théâtre. Le lieu d'exposition devient dès lors le cadre d'une scénographie, composée de fragments de bâtiments et de photographies d'architecture, qui apparaissent telles des couches successives que l'artiste emploie pour ce collage grandeur nature.


Au lieu de se concentrer sur un certain type d'architecture ou de construction, Claudia Larcher questionne ici l'esthétique des matériaux, la forme et le mouvement des constructions. Faisant également appel à l'utilisation de rideaux, l'artiste autrichienne crée ainsi différents arrangements pour la présentation de ses collages, de ses animations vidéos et de ses panoramas, tous rattachés aux paysages urbains. Elle s'intéresse en effet aux endroits liés à l'histoire, à la connaissance et à la mémoire, interrogeant le sens des mots "maison" et "identité".


Diplômée de l'Université des arts appliqués, elle a participé à de nombreuses expositions collectives nationales et internationales. Lauréate du Game Art Award et du Prix de la Kunsthalle de Vienne en 2008, elle fait partie du collectif d'artistes Plinque depuis 2009. Ses œuvres génèrent un "continuum" de l'espace et du temps qui n'existe pas véritablement dans la réalité. Dans ses vidéos comme dans ses collages, elle reconstitue ainsi le regard errant sur ​​de véritables surfaces architecturales, faisant de son œuvre une indication de la technique de l'allégorie.


"Son travail d'assemblage, de collage et sa méthode d'échantillonnage se réfèrent à un thème important dans le postmodernisme, où il devient impossible de distinguer l'original et la copie, le modèle et la réplique, la réalité et l'imagination. La redondance, la nature encore fragmentaire de la documentation et la représentation de la réalité sont révélées".

DOSSIER DE PRESSE

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