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2020, "Arcadie", Galerie 22,48 m², Paris, France
2019, Triptyque, porte-mine 0,3B sur papier, 40 x 40 cm
2019, Aquarelle, gouache et porte-mine sur papier, huile sur verre, 30 x 30 cm
2019, Porte-mine 0,3B sur papier, 50 x 50 cm
2017, série de 11 dessins, crayon 6B sur Canson blanc sous cadres, peinture à l'huile sur verre, dimensions variables
2017, série de 11 dessins, crayon 6B sur Canson blanc sous cadres, peinture à l'huile sur verre, dimensiosn variables
2017, série de 11 dessins, crayon 6B sur Canson blanc sous cadres, peinture à l'huile sur verre, dimensions variables
Installation Murale: collages numériques / impressions numériques sur dos bleu découpées et contre-collées sur le mur. Séries de dessins : Portraits, Plongées, Projections. Projections ; Vidéos.
"Digitale défiance" au Festival Gamerz 14 / Fondation Vasarely / Aix-en-Provence, 2018
2013, photomontage sur impression numérique, bois, 160 x 120 cm
2016, "ARENA", Galerie 22,48 m², Paris, France
2016, "ARENA", Galerie 22,48 m², Paris, France
Atelier pour enfants, Centre Pompidou - Metz, du 1 er décembre 2015 au 24 avril 2016
2017, Gouache et vernis sur porcelaine, 16 cm de diamètre
2018, Gouache et vernis sur porcelaine, 16 cm de diamètre
2014, aquarelle et porte-mine sur Canson blanc, 50 x 40 cm et 30 x 30 cm
2014, aquarelle et porte-mine sur Canson blanc, 40 x 40 cm
2015, porte-mine, aquarelle et gouache sur Canson blanc, dimensions variables
2014, porte-mine, aquarelle et gouache sur Canson blanc, dimensions variables
2013, installation vidéo, dimensions variables
Huit Hectares Quarante-Six (series) - #3, 2014, café instantané sur soucoupes en porcelaine, dimensions variables
Huit Hectares Quarante-Six (series) - #4, 2014, café instantané sur soucoupes en porcelaine, dimensions variables
2013-2016, impression 3D Makerbot assemblée, 26 x 26 x 17,5 cm
2013, impression 3D Makerbot assemblée, 32 x 28 x 5 cm
2012, Assemblage de maquettes (Stade de France, Notre-Dame de Paris), bois, plastique, résine, métal, 20 x 20 x 9 cm
2013, photomontage contrecollé sur aluminium Dibond, 30 x 30 cm chacun
2013, 30 photomontages contrecollés sur aluminum Dibond, 30 x 18 x 27 cm chacun
2013, 30 photomontages contrecollés sur aluminum Dibond, 30 x 18 x 27 cm chacun
2012, café instantané sur soucoupes en porcelaine, dimensions variables
2012, café instantané sur soucoupes en porcelaine, dimensions variables
2012, porte-mine sur papier Canson blanc,, 31 x 31 cm
2012, porte-mine sur papier Canson blanc, 31 x 31 cm
2011, porte-mine sur papier Canson blanc, 42 x 30 cm
2009, porte-mine sur papier Canson blanc, 42 x 30 cm
2011, porte-mine sur Canson blanc coupé et assemblé, 550 x 220 cm
2011, porte-mine sur papier Canson blanc, 240 x 42 cm
2010, café instantané sur soucoupes en porcelaine, dimensions variables
2010, café instantané sur soucoupes en porcelaine, dimensions variables
2010, plastique fondu, dimensions variables
2010, plastique fondu, dimensions variables
Ses œuvres, dessins ou sculptures représentent des portions de territoires, isolés, anachroniques, ou bien encore des pensées, des introspections liées à des situations quotidiennes. Ainsi, Arena est une série de dessins exécutés au crayon en vue axonométrique, qui à pour sujet les stades - édifices monumentaux ici travestis en cathédrales, en industries ou encore colonisés par des fortifications. Autre série, les Natures Mortes sont littéralement des "galettes" de petites figurines en plastique, fondues et enchevêtrées les unes dans les autres en une masse informe. Enfin, Vanités est une série de dessins au café soluble sur des sous-tasses, représentations naïves et automatiques de ses pensées et de ses préoccupations quotidiennes.
La pratique artistique de Géraud Soulhiol, son univers qui mélange dessin, bricolage et cuisine comme autant d'activités ludiques innocentes a un lien très fort avec son enfance, époque de tout les possibles, où la découverte mêlant exploration et imaginaire, qui se traduit les jours de pluie - jours d'ennui - par la création d'univers bricolés ou dessinés, décors d'actions fantasmées. Mais qu'on ne s'y trompe pas, même si les œuvres de Géraud Soulhiol semblent naïves et innocentes au premier regard, on entre dans celle-ci comme dans un musée d'une civilisation disparue ou parallèle à notre monde. Ici, on survole les ruines de paysages fantasques et dépeuplés, colonisés et transformés à outrance par la religion, la guerre ou l'industrie, la technologie se substituant à la nature, et le monde animal se transformant en charnier mutant.
Géraud Soulhiol, pourtant, n'en fait que le constat, puisque les univers qu'il crée n'existent que dans son imaginaire. Ces répertoires d'hétérotopies qui, s'ils se réfèrent à l'innocence nostalgique de l'enfance où faire la guerre est un jeu, sont surtout prétextes à la mise en scène, à un point de départ narratif qui nous invite à parcourir, du regard, le décor labyrinthique proposé, pour que nous puissions, nous aussi, explorer.
(“Psychogéographies imaginaires“, Pierre Malachin)