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#22

Cécile Beau,  Andreas Nicolas Fischer,

Marie Jeanne Hoffner, Lucie Le Bouder,

Alexandra Sà, Olivier Sévère

LAYERS

Exposition collective

Commissariat de Lucie Le Bouder

03/05/2013 -15/06/2013

“L’art est pour l’homme le rêve futile d’un silence humain ; c’est le silence de nos rêves. Et les sculptures sont l’ossature de ces rêves.” (Richard Nonas)


La galerie 22,48 m² est heureuse de vous présenter le travail de : Cécile Beau, Andreas Nicolas Fischer, Marie-Jeanne Hoffner, Lucie Le Bouder, Alexandra Sà et Olivier Sévère.
Les oeuvres présentées proposent une réflexion sur la surface et la mise en volume. Ce sont des espaces, des arêtes, des formes, exprimés par des assemblages et par le jeu de la ligne qui construit un horizon ou qui le révèle. Il s’agit toujours d’une réorganisation de la matière donnée, qu’elle relève du lieu, des matériaux utilisés ou encore de l’espace mental ; une matière oeuvrée et fantasmée, ouvrant sur différents niveaux de profondeur, qu’elle soit de l’ordre du visible, des sens et de la signification. Le geste de l’artiste est alors celui, progressif, de placer l’homme dans cette niche incertaine entre le concret et l’abstrait, strate par strate, afin de retrouver le “silence de nos rêves” au cœur même du réel.

CÉCILE BEAU


Le travail de Cécile Beau, qui peut être défini comme relevant d’une “science-fiction pauvre”, propose de véritables expériences sensorielles qui nous plongent dans des univers le plus souvent réalistes mais comportant un supplément fictif qui leur confèrent toute leur poésie. Végétaux ou minéraux sont ainsi mis en scène, dans des œuvres dont les titres mystérieux empruntent souvent aux langues étrangères. Comme dans un rêve éveillé, les racines des arbres pendent du plafond, des néons créent des coups de tonnerre, et toute une machinerie illusionniste à la Méliès se cache derrière des œuvres d’une troublante beauté.

ANDREAS NICOLAS FISCHER


Andreas Nicolas Fischer travaille avec les logiciels, la sculpture et l’installation. En expérimentant des processus aléatoires, Fischer crée des compositions graphiques et spatiales en amalgamant le virtuel et le réel. Il donne une forme au coïncident, désaccentue le processus conscient de composition derrière les œuvres, influencé par le hasard déterminant, qui fait de lui à la fois le créateur et spectateur de son propre travail. En utilisant des techniques de fabrication rapides et des effets visuels 3D, Fischer utilise et reconfigure des méthodes de production qui sont appliquées traditionnellement dans le domaine de l’imagerie commerciale et du design industriel. Il vit et travaille actuellement à Berlin.

MARIE JEANNE HOFFNER


Marie Jeanne Hoffner déploie un parcours artistique singulier qui interroge l’architecture comme « espacement » entre perception et représentation. L’architecture se donne comme un seuil entre différents registres d’appréhension de l’espace. Marie Jeanne Hoffner met en oeuvre des « situations » architecturales qui opèrent un déplacement infra-mince des lignes de perception de l’espace à travers des dispositifs de pli et de dépli, de découpe et d’inversion. Une nouvelle phénoménalité de l’espace y transparaît, où l’architecture se donne à lire en creux, à travers les linéaments d’une représentation simulée. Les systèmes de représentation (perspective, axonométrie, projection, etc.) sont devenus des instruments d’exploration de l’architecture qui se feuillette en de multiples strates perceptives et mémorielles. Intérieur et extérieur s’entremêlent dans des espaces perméables.

LUCIE LE BOUDER


La relation entre art et architecture est une question récurrente dans le travail de Lucie Le Bouder. Elle exploite le potentiel plastique de l’espace, ses propriétés matérielles et perceptives. Sa démarche se déploie au sein d’une pratique ouverte entre sculpture, installation et dessin qui exprime à la fois l’ordre et la déstructuration, la construction et la déconstruction.

ALEXANDRA SÀ


Les projets d’Alexandra Sà posent un regard légèrement distancé et humoristique sur le réel. Elle pose la question de l’espace comme fondamentalement déterminé par l’usage d’un groupe social et s’intéresse à ce qui constitue un espace, aussi bien dans ses formes – reliefs, territoire, espaces de circulation, architecture, mobilier urbain et leurs codes – qu’aux corps qui le traversent.

OLIVIER SÉVÈRE


Jouant sur le mode de la réplique et de l’écart, les sculptures d’Olivier Sévère ne se dévoilent pas immédiatement et demeurent au seuil de l’illusion. Ses questionnements de sculpteur se déplacent peu à peu : aujourd’hui, dans la rigueur de l’expérimentation, l’artiste remonte aux sources des matériaux qu’il utilise, il s’interroge sur l’origine ou bien sur le processus de fabrication de ceux-ci en engageant une réflexion sur le cycle continu de la matière qui nous entoure.

DOSSIER DE PRESSE

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